C’est un fait : les collaborateurs sur le terrain représentent près de 80 % de la main-d’œuvre mondiale. Ils sont au cœur des opérations quotidiennes, de la satisfaction client et des chaînes de production. Pourtant, malgré ce rôle central, la plupart restent à distance des stratégies de communication interne, freinés par un accès limité aux outils digitaux et une forte dépendance aux managers pour relayer l’information.

Le résultat ? Ce décalage entraîne des inefficacités opérationnelles, un engagement affaibli et une diffusion des messages inégale. Et l’impact sur la performance business est direct.

À propos de l’étude

Pour comprendre comment les organisations communiquent réellement avec leurs équipes terrain, et éclairer les raisons de la persistance de ce fossé, Ennova et Esade ont récemment mené une étude internationale fondée sur une méthodologie mixte :

• 20 professionnels issus du retail et de l’industrie en Europe

• Fonctions : communication interne, RH, opérations et management terrain

• Entretiens approfondis, incluant une étude de cas avec le Groupe Bonafarm (8 400 employés, agroalimentaire, Hongrie)

Principaux enseignements

L’étude met en lumière des schémas révélateurs montrant en quoi les pratiques actuelles de communication interne restent insuffisantes pour les collaborateurs de première ligne. Parmi les problèmes identifiés :

1. Les canaux digitaux sont surestimés

Les sièges privilégient l’email, l’intranet et les applications, mais la majorité des employés terrain n’y ont pas accès. Les managers s’appuient encore sur des briefings et des échanges informels.

2. Des managers essentiels mais sous-équipés

Ils constituent le principal relais de communication, sans disposer du temps, des outils ni de processus structurés nécessaires.

3. Des messages trop opérationnels

31 % des contenus sont purement opérationnels, avec très peu de reconnaissance, de vision ou de valeurs, ce qui affaiblit le lien et l’engagement des équipes.

4. Des boucles de feedback trop faibles

85 % des employés dépendent des réunions avec leurs managers pour faire remonter leurs préoccupations : un canal lent, hiérarchique, et souvent peu fiable.

5. Des solutions numériques et IA encore sous-exploitées

Beaucoup d’organisations n’ont pas de feuille de route claire, et 45 % n’ont aucun plan pour améliorer la communication terrain.

Ce que propose le livre blanc

Face à ces défis, l’étude offre un panorama élargi, des solutions concrètes et des exemples réels pour illustrer les enjeux, notamment :

• Une compréhension claire du fossé de communication entre le siège et le terrain

• Des pratiques observées dans des entreprises à travers l’Europe

• Une étude de cas détaillée (Groupe Bonafarm)

• De bonnes pratiques pour renforcer la communication terrain (simplifier les messages, activer les canaux humains, améliorer le feedback)

• Des recommandations stratégiques pour bâtir une communication frontline-first

• Des actions concrètes : outils mobile-first, outillage des managers, dispositifs d’écoute structurés

Télécharger le livre blanc

Vous souhaitez mieux comprendre les défis de la communication terrain à l’ère du digital et de l’IA ? Vous cherchez des solutions pour renforcer le lien avec vos équipes opérationnelles ? Obtenez l’étude complète et découvrez comment mieux connecter, engager et soutenir vos collaborateurs sur le terrain.