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Communication interne sécurisée : connaître les risques, les bonnes pratiques et les bons outils

Une communication interne sécurisée limite les risques de fuites accidentelles ou malveillantes. Découvrez comment protéger vos données sensibles dans cet article.
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Communication Team Experts in Internal Communication

Avec la multiplication des failles de sécurité et des cyberattaques ces dernières années, il est essentiel que les informations d’ entreprise soient sécurisées. Cela concerne les données sensibles des collaborateurs et des clients, mais aussi la communication interne. Une communication interne sécurisée assure une circulation efficace des informations sensibles tout en limitant les risques de fuites accidentelles ou malveillantes.

Quelle est l’importance de sécuriser les communications internes ? Quels sont les risques liés aux vulnérabilités des canaux de communication ? Quelles sont les bonnes pratiques qui permettent de les éviter ? Quels outils permettent de renforcer la sécurité de votre communication interne ? Nous répondons à toutes ces questions.

Qu’est-ce que la communication interne sécurisée ?

Une communication interne sécurisée consiste à protéger les échanges d’informations au sein d’une entreprise contre les accès non autorisés, les tentatives de phishing, les ransomwares ou encore l’erreur humaine. L’objectif est d’assurer la sécurité et l’intégrité des données sensibles de l’entreprise et de ses parties prenantes. Une communication interne sécurisée assure le maintien de la confiance des collaborateurs et de la direction, mais aussi des clients et des investisseurs. De fait, elle préserve la vie de l’entreprise dans sa globalité et à long terme.

Pourquoi est-il essentiel de sécuriser la communication interne ?

Sans protocoles solides, les entreprises s’exposent à des risques majeurs : vol de propriété intellectuelle, fuite de données clients, divulgation de stratégies commerciales, etc. Or, une violation de données peut se chiffrer en millions d’euros. Les entreprises doivent donc impérativement sécuriser leur communication interne pour garantir la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des informations. Elles doivent notamment mettre en place des mesures strictes afin d’être conformes avec des réglementations telles que le RGPD, l’HIPAA ou le CCPA.

Les entreprises dont les outils de communication sont sécurisés se révèlent mieux équipées pour anticiper les risques et favoriser le bien-être et un environnement de collaboration serein. Ces solutions fluidifient les processus internes et libèrent les équipes des préoccupations liées à la cybersécurité, leur permettant de se concentrer pleinement sur leurs missions. Les idées et les innovations peuvent être partagées sans crainte de fuites ou de violations.

En mettant en place des dispositifs de sécurité, les organisations démontrent leur engagement envers la protection des données de leurs collaborateurs et clients. Cette démarche renforce leur fiabilité et constitue un atout majeur face à leurs concurrents.

Quelles sont les menaces vis-à-vis de votre communication interne ?

La communication internec onstitue une cible privilégiée pour les cyberattaques et autres violations de sécurité. Voici les principaux risques.

1. La violation des données

On parle de violations de données lorsqu’une personne non autorisée accède à des informations sensibles. Même une faille mineure peut prendre des proportions de grande ampleur, causant des pertes financières, pouvant porter atteinte à la réputation et avoir des conséquences juridiques.

Ces violations sont la conséquence de mesures de sécurité insuffisantes : données non chiffrées, bases de données mal sécurisées, mots de passe par défaut… Les cybercriminels exploitent ces vulnérabilités pour accéder aux systèmes et compromettre des informations stratégiques.

2. Les attaques par phishing

Le phishing cherche à tromper les collaborateurs au travers d’e-mails ou de messages frauduleux pour leur soutirer des informations confidentielles. Même les salariés les plus vigilants peuvent se faire duper tant l’exécution de la fraude semble authentique.

Il est essentiel de former les collaborateurs à détecter ces tentatives et à les signaler au service informatique pour éviter de compromettre les comptes et les accès non autorisés.

3. Accès non autorisé

Des personnes non habilitées – hackers mais aussi collaborateurs – peuvent avoir accès à des informations confidentielles. Cela peut s’expliquer par un manque de rigueur dans les autorisations d’accès et de contrôle en se basant, par exemple, sur le type de responsabilités du collaborateur.

Ces accès non autorisés passent souvent inaperçus jusqu’à ce qu’un dommage important soit causé : fuite d’information, suppression de supports stratégiques, etc. Il est impératif d’avoir recours à des mécanismes d’accès renforcés, à la mise à jour régulière des autorisations et de contrôler fréquemment les activités pour détecter celles qui sont suspectes.

4. Les malwares et les ransomwares

Les logiciels malveillants peuvent profiter des failles de sécurité pour infiltrer les systèmes de communication, chiffrer les données et exiger une rançon pour leur restitution. Ces attaques peuvent paralyser les opérations et provoquer une perte définitive de données, même si l’entreprise paye la rançon.

La prolifération des malwares est souvent favorisée par l’utilisation de logiciels obsolètes, de systèmes qui ne sont plus mis à jour et d’appareils mal sécurisés. Pour limiter ces risques, la mise en œuvre de protections des terminaux est indispensable.

5. Les canaux de communication non sécurisés

Les échanges peuvent être sujets à des interceptions malveillantes si les plateformes ou les canaux de communication utilisés au sein de l’entreprise ne sont pas chiffrés. Par exemple, l’utilisation d’une application de messagerie non approuvée par l’entreprise peut mettre en péril des données critiques.

Il est essentiel d’adopter des outils de communication interne professionnels sécurisés pour lutter contre l’utilisation sauvage des outils officieux et garantir l’intégrité des communications.

6. L’erreur humaine

Elle est l’une des principales causes des failles de sécurité. Il s’agit le plus souvent d’une simple erreur de manipulation comme l’envoi d’informations sensibles à la mauvaise personne ou le fait de cliquer sur un lien malveillant.

Pour limiter ces risques, il est crucial d’opter pour la mise en place de mesures de sécurité intuitives pour les utilisateurs. La formation continue des collaborateurs peut aussi les aider à comprendre les conséquences de leurs actions et à adopter les bonnes pratiques.

7. Failles dans la sécurité du réseau

Des vulnérabilités dans l’infrastructure réseau de l’entreprise, comme des connexions Wi-Fi non sécurisées, offrent aux cybercriminels des points d’entrée vers les systèmes de communication. Il est impératif d’adopter des systèmes de sécurité réseau. L’utilisation de pare-feu, de systèmes de détection d’intrusions et d’audits de vulnérabilité réguliers permettent de réduire l’exposition aux menaces.

9 bonnes pratiques pour sécuriser la communication interne

Les entreprises doivent adopter des pratiques rigoureuses en matière de communication interne afin de limiter les failles de sécurité. Voici 9 étapes clés pour sécuriser vos échanges.

1. Mettre en place des contrôles d’accès stricts

Des contrôles d’accès solides sont essentiels pour sécuriser la communication interne. La gestion des accès dits « à base de rôle » (RBAC) permet aux employés d’accéder uniquement aux informations nécessaires à leurs missions. Ces contrôles peuvent être renforcés en mettant régulièrement à jour les autorisations d’accès afin de prendre en compte les changements au sein de la masse salariale.

2. Chiffrer les données sensibles

Le chiffrement des données, en transit comme au repos, est l’un des moyens les plus fiables pour protéger les informations. Même en cas d’interception, ces données restent illisibles. Des protocoles de chiffrement, comme l’AES-256, protègent efficacement les fichiers, les communications et les bases de données. Les clés de chiffrement doivent être stockées et renouvelées régulièrement via des boites noires transactionnelles ou des services cloud dédiés.

3. Activer l’authentification multifacteurs (MFA)

L’authentification multifacteurs ajoute une couche de protection supplémentaire en exigeant plusieurs formes de vérification : mot de passe, biométrie, code envoyé sur un appareil, etc. Cette méthode réduit considérablement le risque d’accès frauduleux, même si un mot de passe est compromis. Les organisations doivent privilégier des outils avancés comme Google Authentificator ou Microsoft Authentificator.

4. Mettre à jour et corriger les systèmes

Les logiciels obsolètes représentent des risques de sécurité majeurs que les cybercriminels exploitent largement. Un outil de mise à jour automatisé permet de corriger ces vulnérabilités avant qu’elles ne puissent devenir une porte d’entrée. Un inventaire précis des logiciels et des équipements de l’entreprise facilite ces mises à jour et garantit une meilleure résilience face aux menaces.

5. Former les collaborateurs à la sécurité

Les collaborateurs sont la première cible des hackers, mais aussi la première ligne de défense contre les cyberattaques. Proposer des formations régulières leur permet de détecter plus facilement les tentatives de phishing et autres menaces courantes. Lors de ces sessions, des simulations permettent de renforcer l’apprentissage et de faire d’eux de véritables agents de (cyber)sécurité.

6. Appliquer des politiques strictes de gestion des mots de passe

L’une des principales causes de piratage est la gestion des mots de passe des utilisateurs. Par exemple, la réutilisation d’un mot de passe est une erreur assez courante, mais qui est justifiée par l’utilisateur pour sa facilité de mémorisation. Or, une politique de mot de passe robuste doit inclure :

  • L’obligation d’utiliser des mots de passe complexes et uniques

  • Le renouvellement régulier des mots de passe

Pour accompagner vos collaborateurs dans cette bonne pratique, proposez-leur d’utiliser :

  • un générateur de mot de passe ;

  • un gestionnaire de mots de passe sécurisé (1Password, LastPass…)

7. Définir une politique de traitement des données

Une politique de traitement des données détermine, entre autres, la durée de conservation des informations sensibles et les protocoles de suppression sécurisée. Cette politique assure la conformité avec le RGPD tout en limitant la fuite d’un historique étendu. Ce processus est souvent automatisé pour minimiser les erreurs humaines dans le traitement des suppressions.

8. Installer des pare-feux et des protections des terminaux

Les pare-feux filtrent le trafic entrant et sortant pour détecter les activités suspectes, bloquent les tentatives d’accès non autorisées et limitent les risques d’intrusion. Il est essentiel d’équiper tous les terminaux professionnels (ordinateurs fixes, ordinateurs portables, téléphones, tablettes) de pare-feux afin de détecter et de prévenir des menaces en temps réel.

9. Mettre en place un plan d’action en cas d’incident

Un plan d’action prédéterminé vous permettra d’agir rapidement et efficacement en cas de faille de sécurité. Doivent s’y trouver les procédures pour contenir et résoudre les incidents ainsi que la répartition des rôles et des responsabilités. Si la crise n’a pas pu être évité, une analyse approfondie doit être réalisée pour identifier les autres failles potentielles et améliorer le plan d’action.

Comment Sociabble sécurise votre communication interne

Sociabble est une plateforme de communication interne parfaitement sécurisée. Elle dispose de plusieurs mécanismes qui garantissent la confidentialité, l’intégrité et l’accessibilité des informations sensibles :

  • Infrastructure conforme au RGPD : hébergée sur Microsoft Azure, Sociabble respecte les normes et les réglementations les plus strictes en matière de protection des données et de sécurité des communications internes.

  • Chiffrement de bout en bout : toutes les communications sur Sociabble sont chiffrées, empêchant les accès non autorisés.

  • Administration des accès : la gestion à base de rôle garantit que chaque collaborateur accède uniquement aux informations qui sont pertinentes pour ses responsabilités.

  • Sécurité intuitive et intégrée : Sociabble propose une protection complète et sans complexité comme l’authentification multifacteurs, la modération de contenu assistée par IA et les paramètres de sécurité personnalisables.

Comment Sociabble gère-t-elle la confidentialité et la sécurité des données des salariés ?

Sociabble s’engage envers la confidentialité et la protection des données des collaborateurs et respecte les réglementations RGPD, CCPA et IDPDP (conformité aux normes mondiales). La plateforme traite uniquement les données personnelles essentielles à la création de contenus personnalisés, évitant la gestion d’informations sensibles. En cas de résiliation de contrat, Sociabble applique des protocoles d’anonymisation des données et les restitue intégralement.

Le Groupe Pierre Fabre parvient à faire face à une cyberattaque grâce à Sociabble

En 2021, le Groupe Pierre Fabre a été victime d’une cyberattaque malgré un système informatique hautement sécurisé. Pourtant, grâce à Sociabble, leur plateforme de communication interne nouvellement déployée est restée totalement opérationnelle et protégée.

Alors que d’autres canaux étaient hors service, Sociabble a permis à la direction de rester en contact avec les équipes, de partager des mises à jour sur la situation et d’assurer la continuité des opérations. Cela montre comment la mise en place d’une solution SaaS sécurisée pour la communication interne apporte une réponse aux situations de crise.

La sécurité passe par les bons outils de communication interne

Sécuriser votre communication interne est un pilier essentiel à la réussite et à la résilience de votre entreprise. En identifiant les risques et en étant conforme aux règles en vigueur, vous protégez vos données et renforcez la confiance des parties prenantes dans votre capacité à gérer la crise.

Des outils comme Sociabble favorisent une communication interne à la fois sécurisée, fluide et engageante. Protéger vos communications internes, c’est aussi protéger l’avenir de votre organisation. Alors n’attendez pas et faites comme des entreprises leaders telles que Coca-Cola European Partners, L’Occitane en Provence et AXA en choisissant Sociabble pour sécuriser vos communications. Demandez une démo personnalisée gratuite et laissez-vous guider par nos experts. Ils seront ravis de répondre à toutes vos questions. À très vite !

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